I say Yeah !

Garance écoute patiemment la réponse de Von, un peu surprise.

- Intéressant...il ne doit pas avoir beaucoup de voyageurs stellaires, je suppose ? Je pensais que tu étais voyageur depuis plus longtemps que ça, tiens. Ta puissance précoce doit venir de ton pouvoir...

Ayant reçu le message, emportant Garance, il ne fit que la mettre en colère. La fille s'échappe après avoir été saisie, revient au sol, et regarde Von en rigolant toute seule, les deux mains sur la bouche, pliée en deux.

- Dis donc, Attila, ça commençait bien...mais j'ai une chambre au-dessus, pas besoin d'aller ailleurs.

Et elle de se diriger vers une porte en faisant chalouper gracieusement les formes de son bassin, jetant un regard langoureux en arrière vers Von. Après un sourire entendu, il poussa la porte et l'invita à la suivre d'un signe de tête.

Von l'observa lui échapper des mains et se retourna dans une pirouette aérienne pour lui faire face. Même pas gêné par son erreur, il sourit. Il l'observa disparaître derrière le battant, et la suivit bientôt.

Sitôt passé le pas de la porte, Von se voit projeté contre un mur par Garance, qui lui chope les lèvres et lui roule un patin endiablé. Elle commence le déshabiller tout en montant un étage pour arriver jusqu'à sa chambre, dans un emportement fiévreux.

Von entra dans la danse, promenant ses mains sous les vêtements de sa compagne tandis qu'ils montaient les escaliers. Emporté par l'envie fulgurante et contagieuse de la jeune femme, il ne tarda pas à quasiment défoncer d'un coup de pied la porte de la chambre qu'elle lui désigna, et referma derrière eux. La déshabillant d'une main experte tandis qu'elle le couvrait de baisers enfiévrés, il ne s'attarda même pas une seconde sur le soutien-gorge dont il déchira la lanière d'un Galaxy Shot. Il l'entraîna au niveau du lit, puis plongea dans sa poitrine mise à nue. C'est à ce moment que son esprit se déconnecta purement et simplement de son corps, laissant les instincts de ce dernier en prendre le contrôle absolu.

Plusieurs comètes de tailles relativement impressionnantes traversèrent le plafond du bar au cours des heures qui suivirent, le bâtiment étant ébranlé par des secousses sismiques d'origine inconnue, les combats à l'extérieurs interrompus par de puissants gémissements tendant vers le cri de félicité.

[HRP : inutile d'en rajouter. Pour ajouter au romantisme, voici quelques chiffres :

2/100 pour Von Diasal en réussite fornicatoire

10/100 pour Garance en réussite fornicatoire

52/100 en résistance au plaisir

14/20 en chance pour Garance > les voisins se sont plains du bruit des ébats et un type a tapé à votre porte pour participer

20/20 en chance pour Von Diasal > Aurore, qui passait par là, a vu Von rentrer dans l'immeuble en compagnie d'une femme]

Après de nombreuses copulations, Garance se lève, se drape pour aller fumer du tabac céleste à la fenêtre. Elle fait apparaître un petit téléphone portable et commence à prendre des photos. Le téléphone a un objectif énorme et la qualité des photos est excellente.

- On peut dire que j'ai craqué, je crois...j'avais pas baisé depuis un moment comme ça...ah dis donc, tu sais y faire, monsieur Diasal ! On a fait un bon remake de ta Durex Wars, mais sans Durex...

Elle fait disparaître le téléphone en l'incorporant dans son oeil (c'est assez déroutant en principe).
Au passage, Von aura remarqué dans son dos un tatouage représentant des circuits électroniques, formant des formes géométriques précises.
Garance revient sur le lit et repart en selle pour le deuxième round.

- Allez, encore un petit avant le discours de Cael !

- J'vois que j'ai affaire à une insatiable... Fit Von en souriant, avisant la beauté qui le chevauchait.

Le Voyageur Astral ne se sentait pas de refuser. Il remit le couvert pour de nouveaux ébats, à un rythme plus mesuré toutefois, en corrélation avec la véritable bataille charnelle à laquelle tous deux s'étaient livrés pendant plusieurs heures.

- Que représentent tes tatouages exactement ? Demanda-t-il, quelque peu essoufflé, quelques minutes après qu'ils aient terminé.

Garance le contemple longuement avant de répondre, tout bas.

- Une marque que je me suis faite moi-même quand j'étais adolescente. Des créatures m'avaient capturée pour toucher une rançon du Seigneur. Certains voulaient abuser de moi, alors j'ai créé un premier code de validation/refus qui sera une sorte de firewall contre le viol. Très gai, je sais...le premier qui a approché sa queue a été ré-initialisé par le programme que j'ai mis en place. Ils ont commencé à me frapper, alors j'ai codé, codé pour échapper à la douleur, et j'ai continuer à former des codes de combat, de vitesse, inscrit dans ma chair, dans mes os, mes muscles, mes nerfs...J'ai annihilé tous ces enfoirés, j'ai fait un carnage. Quand Tron m'a retrouvé, j'étais en train de configurer des tombes en code informatique, sur une pile de cadavres...A partir de ce moment, je fus nommé Grand Logiciel - sorte d'adoubement à Legacy - et j'ai appris à combattre avec mon pouvoir. Tron m'a aidé à styliser mes codes, à rendre l'abstrait beau, et j'ai inscrit peu à peu d'autres codes pour me parfaire...J'ai voulu que ça ressemble à des formes géométriques, car quand je combats je peux me rappeler exactement dans quelle forme se situe le programme à lancer. Voilà...rien de bien faramineux en fait...et je vais prendre une douche, j'ai l'impression d'avoir passé une journée de canicule...

(C'est à ce moment qu'un type vient vous déranger pour participer, quand elle va vers la douche...)

L'acteur écouta le récit de sa compagne en silence, s'abstenant de fournir le moindre commentaire. Dreamland n'était évidemment pas toujours le monde des rêves... L'observant s'éloigner lascivement en direction de la salle de bain, il fut surpris en entendant le type frapper à la porte. Il se créa un caleçon de calcaire souple en vitesse, avant de bondir vers la porte et de l'ouvrir pour faire face au trouble-fête.

- Ouais ?

Le type est un peu bedonnant, porte un peignoir en léopard, tient un cigare dans sa bouche et te sourit avec un air de pervers. Il te fait un clin d'oeil, sort son cigare d'entre ses lèvres et te parle.

- Alors, c'est ici qu'on s'éclate ? Elle est où la cantatrice ? Y'aurait bien une petite place pour moi et Francis, non ?

Le type saliverait presque.

- Excusez-ma tenue, hein, je sors de la douche.

Von avisa le trublion d'un œil amusé, presque moqueur, et posa son épaule contre le battant de la porte en croisant les bras.

- A qui ai-je l'honneur ? Et Francis, c'est... ?

- C'est lui...

dit le type en ouvrant son peignoir et en lorgant sur son entrejambe d'un air fier. Von peut voir un phallus assez impressionnant gigoter tout seul.

Von soupira et observa son interlocuteur d'un air de dire: "il est sérieux lui ?". Sans bouger de sa position, il fronça les sourcils et demanda:

- Et vous êtes vous-même... ?

- Doudou do Brazil. Je peux rentrer m'occuper avec vous alors ? Francis est pressé, là.

Von resta un instant à observer le type, le sourcil haussé d'un air mi-dégoûté, mi-stupéfait.

- T'arrives après la bataille, Doudou. Finit-il par lâcher en passant au tutoiement. Et j'doute que... la cantatrice... accepte de saluer Francis. Range-le gentiment, tu veux ?

L'acteur jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule avant de reporter son attention sur le pervers.

- Ecoute, j'suis sûr qu'on peut s'arranger.

Le mec commence à forcer le passage.

Von décroisa les bras, posa sa main sur l'épaule de do Brazil et le repoussa tranquillement mais avec fermeté.

- Nan j'crois qu'on peut pas. Remonte dans ta chambre, Doudou. Fit-il sur un ton monocorde.

[14/20 en charisme]

[12/100 en réactivité, Doudou prend Von de vitesse, qui a fait 32]

Doudou pare la main de Von, et entre dans la pièce très rapidement, regardant partout. A ce moment, Garance sort de la douche. Doudou saute sur elle, le phallus dressé. Il retombe au sol, un bras en moins. Garance, toujours en peignoir, a transformé son bras en circuits électroniques dont les puces sont actives. Une partie tranchante est recouverte d'un sang qui rejoint le bras coupé.

Garance le regarde avec un air de mépris complet.

- En temps normal, je t'aurais coupé ce par quoi tu pêches, sale crevure. Mais je suis de bonne humeur, alors je te laisse un moyen de t'en sortir si tu te casses tout de suite de chez nous !

Son bras revient à la normale, elle regarde Von Diasal d'un air impassible. Le type se met à chialer/hurler et tente de se lever pour s'enfuir.

- Mais ton sort dépendra uniquement de bon vouloir de mon ami ici présent...

L'acteur fut subjugué par la vitesse à laquelle le ventripotent décala son bras pour le bousculer et le contourner. Et avant que lui-même n'aie le temps de faire volte-face pour le chopper par les couilles, Garance régla l'affaire. Il l'écouta parler, observant le bras en circuits, et jeta un bref coup d’œil au misérable bout de gras qui tentait de se relever en pleurant.

L'attrapant par le bras qui restait, il le souleva du sol et le força à se redresser sur ses jambes, avant de le traîner de force à la sortie.

- T'as entendu la dame. Tire-toi et reviens pas, sinon la prochaine fois tu perdras autre chose que ton bras. Remercie ton seigneur ou ton dieu qu'elle ait été de bonne humeur.

Il le projeta sans ménagements hors de la chambre, le laissant rouler dans le couloir, puis ferma la porte. Se retournant vers Garance, il lui adressa un sourire bienveillant.

- Ça va ?

- Attends, tu as oublié ça...

Garance prend le bras coupé du type, ouvre la porte et lui balance à la tête. Elle revient dans la chambre, entre les bras de Von Diasal, met ses mains autour de son cou et souffle un peu. Le moment pourrait être mignon si le type dehors ne hurlait pas à la mort.

- Je crois qu'on ferait mieux de décamper d'ici...je viens de balancer son bras sur un mec en peignoir léopard.

Fou rire naissant, elle ne peut plus s'arrêter, tout en s'habillant et en préparant ses affaires.

L'acteur passa ses bras autour de la taille de Garance, un peu surpris, mais ne broncha pas. Les vociférations de Doudou gagnaient en intensité derrière la porte. Lorsque la disciple de Tron se détacha de lui et prononça sa phrase en s'habillant, il ne put réprimer un hoquet de rire. Il se pencha pour récupérer les vêtements éparpillés dans la pièce, claqua des doigts pour faire disparaître le caleçon de calcaire, et s'habilla rapidement, regrettant de ne pas avoir eu le temps de prendre une douche à son tour.

Lorsqu'ils furent tous les deux prêts, il passa sa main dans le creux du dos de sa compagne, et ils s'engagèrent dans le couloir en prenant la direction de la sortie sous les hurlements du pervers. Jetant un coup d’œil par-dessus son épaule, Von remarqua que les clients commençaient à pointer leur nez dehors ou à se rassembler dans les environs.

Une fois à l'extérieur, le Voyageur Astral consulta l'heure.

Garance sort avec Von de manière à s'éloigner un peu des hurlements du pervers. Avant de reprendre le chemin d'un bar tranquille, elle se pose devant Diasal, ne sachant trop comment prendre congé.

- Bon...à une prochaine, je suppose. Si...tu veux qu'on se revoie, je peux t'installer un système de mails sur ton oeil. Mais je comprendrai que Von Diasal veuille rester libre comme l'air...donc voilà...

Von entendit la proposition de la jeune femme et sembla hésiter un instant. En quelques heures, il avait découvert chez Garance une personne aussi séduisante que touchante, suffisamment en tout cas pour le troubler sur cette question. Mais il finit rapidement par se dire que la côtoyer ne pourrait pas lui faire de mal. Pour toute réponse, il se pencha vers elle et l'embrassa en posant la main sur son cou. Lorsque leurs visages s'éloignèrent à nouveau, il lui adressa un sourire.

- Ok. Il faut que tu m'expliques comment ça fonctionne.

Puis, l'acteur tiqua, soudainement traversé par une idée originale.

- Tu serais capable de faire la même chose avec un petit groupe d'individus ?

Garance pose ses doigts sur les deux tempes de Diasal, et il sent des picotements sur la tempe droite, ainsi qu'un afflux puissant d'énergie. Elle ouvre les yeux et regarde Diasal sans ciller, en souriant.

- J'ai fait un système assez simple, tu appuies sur ta tempe pour lancer l'icône qui apparaîtra sur ton oeil. J'ai relié le programme codé aux tissus de ta peau ainsi qu'aux nerfs, afin d'éviter les mauvais contacts. Tu pourras cliquer sur les icônes en tapant sur ta tempe. Si tu tapes deux fois, tu fais disparaître l'icône. La lecture se fera normalement, comme si tu voyais une feuille. Pour me répondre, tu n'auras qu'à cliquer sur répondre et à parler à haute et intelligible voix.

Elle entend alors la demande de Von et fait la moue.

- J'aurais bien voulu, mais le pacte d'apprentissage que j'ai passé avec Tron m'oblige à ne pas utiliser mon pouvoir à d'autres buts que la création, le labeur et la recherche informatique. Le loisir ou l'amusement sont proscrits...surtout s'il s'agit d'inconnus, sans vouloir te vexer...

Elle baisse la tête puis saisit la tête de Von entre ses mains. Elle a l'air réellement désolé et l'embrasse une fois avant de continuer.

- Toi c'est différent...il s'est passé quelque chose. Je...je prends un risque, du coup, mais c'est plus fort que moi. Je ne sais pas ce que tu penses de moi, mais ce que nous avons fait là, tout à l'heure, ça ne m'arrive jamais. Jamais comme ça. J'espère que tu me croiras.

Von cligna des paupières et grimaça imperceptiblement en sentant l'afflux d'énergie et les picotements se multiplier durant le court instant où Garance fit usage de ses pouvoirs sur lui. L'acteur plongea ensuite son regard dans celui de sa compagne et intégra avec assiduité les instructions qu'elle lui fournissait. L'usage de ce dispositif n'était pas très compliqué. Il effectua quelques tests du bout de l'index et afficha un sourire de satisfaction en constatant que tout fonctionnait correctement.

Puis il l'écouta expliquer son refus, et s'aventurer sur un terrain duquel il se préservait depuis déjà longtemps avec les femmes qu'il côtoyait. Ne sachant pas vraiment quoi répondre et un peu confus face à la rapidité à laquelle allaient les choses, il attendit quelques instants avant de se décider à parler. La première chose qui lui vint fut la facilité et la sûreté d'une touche d'humour:

- J'imagine bien que ça ne t'arrive pas souvent... Fit-il dans un sourire de complaisance.

Petit temps d'arrêt.

- Tant pis pour les autres alors. Il me faudrait aussi un moyen de te contacter dans le monde réel. J'allais te le proposer tout à l'heure, mais tu ne m'en as pas laissé le temps. Petit rire. Tu serais en mesure d'encoder ton numéro quelque part dans un coin de ma tête pour que je m'en souvienne au réveil ? Ça devrait pouvoir se faire, avec ton pouvoir.

Elle explose d'un rire soudain.

- Ah carrément ! Ah okay ! Bah...bah okay ! oui ! oui, je te fais ça...voyons...On va faire différemment...tu vas me donner ton numéro, et je vais l'imprimer. C'est moi qui t'appellerai, Von Diasal. Ce n'est pas dit que mon pouvoir le conserve, et je fais davantage confiance à la mémoire humaine.

Elle sort un stylo, relève sa manche et attend que Von lui marque son numéro.